Histoire du Basket-Ball

L’histoire du Basket Ball est pleine d’anecdotes comme celle-ci qui dit qu’il ne fallut « qu’une heure environ » à James NAISMITH pour mettre au point les règles du jeu. La plupart d’entre elles sont toujours en vigueur aujourd’hui.


Photo de James Smith

Né le 6 novembre 1861 à Almonte dans l’Ontario (Canada), James NAISMITH s’installa dans le Massachusetts aux Etats-Unis et travailla comme directeur des activités physiques au collège de Springfield au sein de l’YMCA (Young Men’s Christian Association).

Les raisons qui poussèrent James NAISMITH à inventer le basket-ball découlaient à la fois de ses principes religieux et de la difficulté d’être un éducateur. James NAISMITH était un fervent partisan de la devise : « un esprit sain dans un corps sain ».

La classe dans laquelle il enseignait étant réputée pour son indiscipline, le directeur des sports lui demanda d’inventer un jeu nouveau pour l’occuper. En fait, confronté à des problèmes pédagogiques nouveaux, la gymnastique suédoise était la “bête noire” des étudiants.
James NAISMITH travailla de nombreux mois sur un projet susceptible d’intéresser les élèves les plus indisciplinés. Les enjeux étaient nombreux. Ainsi, il fallait trouver un jeu motivant qui deviendrait un sport jouable en hiver dans un gymnase et qui prendrait place entre la saison de football américain et celle du baseball.

L’histoire raconte plusieurs anecdotes quant à la création du basket ball :

Naismith se rappela son enfance au Canada où il s’amusait avec les garçons de son âge à déloger une grosse pierre posée sur un rocher en lançant des cailloux. Il se souvint aussi de joueurs de football qui, au gymnase, visaient une caisse avec un ballon. Il eut l’idée de clouer en hauteur des boîtes dans lesquelles ses joueurs lanceraient un ballon. Ne trouvant pas de boîte, il se servit de paniers à pêches.

Les légendes qui ont la vie tenace affirment que c’est en lançant les feuilles de papier chiffonnées sur lesquelles s’accumulaient les idées que lui serait “venue une lumière”.

Ou bien que, se promenant dans les classes où s’ennuyaient ses élèves, il eut la révélation du nouveau sport en remarquant quelques uns d’entre eux se passer une blouse nouée aux quatre coins et qu’un “maladroit” lança malencontreusement dans la corbeille de la classe.

Les 13 règles du jeu

Les 13 règles du jeu

Après avoir tenté en vain d’adapter le soccer, le football américain et le jeu de crosse aux dimensions du gymnase, James Naismith décide d’analyser les qualités qu’il attend d’un sport en salle.

Il lui faut un ballon suffisamment gros que l’on puisse lancer et attraper facilement.

Voulant éviter le plaquage sur le sol dur, il décrète qu’on ne peut courir avec le ballon.
La position surélevée des buts constitue une difficulté supplémentaire favorisant l’adresse plutôt que la force brute.
Ne laissant rien au hasard, il étudie minutieusement chacun des éléments de cette nouvelle activité sportive.

Le seul problème immédiat consistait à décider ce qu’il fallait utiliser pour marquer des buts. M. Naismith voulait adopter un rectangle de un pied carré et demi, mais il n’arriva pas à en trouver un à l’école.
En pratique, les “buts” sont matérialisés par des paniers de pêche fixés en haut des barres de gymnastique au fond de la salle.

Un certain Stebbins, lui proposa deux anciens cageots de pêches puisqu’il ne possédait rien d’autre.
Notre inventeur les prit et arrivant dans le gymnase leva la tête pour trouver l’endroit ou il pourrait les accrocher ; dans cette salle de sports, comme dans toutes les salles de l’époque, courait une galerie en forme de piste sur laquelle les athlètes s’échauffaient : Naismith fixa ses buts sur la rampe de cette galerie (qui était à 3.05 mètres du sol, coïncidence !) appela sa classe et lança la partie après de brève explications.

Le gymnase du collège de Springfiels

Le gymnase du collège de Springfiels


Le gymnase du collège de Springfiels

Le gymnase du collège de Springfiels

Après bien des tâtonnements et des essais de toutes sortes il partit de cinq principes fondamentaux :

  • Le Ballon : sera spécial, c’est-à-dire différent de ceux utilisés pour le football américain ou l’association. Gros et léger, il sera joué uniquement avec les mains sans pouvoir être dissimulé.
  • Interdiction de courir avec la balle en raison de l’exiguïté des gymnases et du contrôle de soi recherché.
  • Pas de « contacts chocs ».
  • Tout joueur peut obtenir la salle à n’importe quel moment et n’importe quel endroit sur le terrain (pour le différencier du football américain).
  • Le but est horizontal et élevé et de petite dimension pour qu’il soit fait appel plus à l’adresse qu’a la puissance.

Le coup d’envoi du premier match donné, William Chase marqua l’unique “but” de la partie : moment historique. Son équipe l’emporta 1-0. Le basket était né.

Photo de jeunes garçons jouant au basket

Malgré quelques lacunes, le jeu enthousiasma les élèves. Si bien que, immédiatement, les garçons décidèrent de le baptiser “Naismith-ball” : cela amusa beaucoup l’inventeur mais il refusa.

Alors le chef de la classe (Franch Mahan) proposa qu’on le nomme simplement “Basket-ball” puisqu’il avait “a basket and a ball”. Ainsi fut fait… et les dix huit bouillants jeunes gens qui disputèrent la première rencontre et dont les noms figurent maintenant dans le fameux “Basket-ball Hall of Fame” de Springfield ne se doutaient pas qu’ils apportaient avec leur maître une immense contribution au sport moderne.

Le 21 décembre 1891, James Naismith placarde les 13 règles du jeu sur le tableau d’affichage et cloue deux paniers à fruits sur les balcons du gymnase.

Jeux Olympiques de 1936 à BERLIN

Jeux Olympiques de 1936 à BERLIN